Beelzebub

Apprendre à être un paret

Beelzebub est un manga écrit et dessiné par Ryūhei Tamura, il se situe principalement dans le registre de l’humour. Il a débuté sa publication le 23 février 2009 pour se terminer le 24 février 2014 dans le magazine Weekly Shōnen Jump par l'éditeur Shūeisha Il comptabilise a son actif un total de 28 tomes.

De quoi ça parle ?

On suit les aventures de Tastumi Oga un lycéen bagarreur et solitaire dans un lycée où toute la racaille possible se trouve. L’histoire va commencer lorsque que Oga va trouver un bébé nu, qui va s’attacher à lui. Le problème ? cet enfant n’est nul autre que le fils du roi des démon. Et si ce bébé s’est attaché a lui c’est uniquement car il voit en lui l’être le plus « fort ».

Si au départ Oga va tout faire pour se débarrasser de cet enfant qui ne lui apporte que des problèmes en allant se frotter aux plus fort de son lycée afin que celui-ci s’attache à une autre personne. Oga va au fil du temps s’attacher au petit et une relation va se créer entre eux.

Bien évidemment l’enfant ne vient pas dans ce monde seul, il sera accompagné par une servante démonique Hildegarde qui va le suivre de partout et rendre fou notre héros.

Pourquoi j’aime cette œuvre ?

Premièrement l’humour très potache de l’œuvre, celle-ci ne cherche en aucun cas à se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Même s’il y’a de l’action, de la tension on est clairement et purement dans un manga comique, et cela lui va à merveille.

Entre Beel qui ne doit pas être a plus de 15m d’Oga au risque de l’électrocuté à mort, ou encore Furuichi le meilleur ami de Oga qui est considéré comme le plus grand pervers et malmené par tous, mais surtout Oga qui ne fait que foncer tête baisser dans ls pires situations mais qui finit quand même par s’en sortir. On a ici un très bon casting pour en faire une œuvre ou l’on ne peut s’empêcher de sourire.


2eme point, même si on est ici dans une œuvre axée sur l’humour, l’auteur arrive quand même à créer de la tension dans des moments clés ou Oga change complétement de registre et se muni d’un sérieux sans précédent. Il est présent pour défendre ses amis quoique qu’il en coûte.  L’auteur arrive habillement à jongler entre les moments sérieux et les scènes d’humour sans pour autant transformer son œuvre en manga d’action.

Et dernier point mais pas des moindres, c’est l’évolution psychologique du personnage principal. Alors oui Beel n’est pas son enfant, mais ayant sa garde exclusive et apprenant petit a petit ses origines, il finit par réellement s’y attacher et même à le considérer comme un fils. Notre voyou solitaire finit grâce à Beel à se créer un vrai groupe d’ami qui le soutient, groupe dans lequel chaque membre était des rivaux de base. Au fil de l’œuvre il gagne certes en force, en notoriété, mais en tant qu’humain il va s’adoucir et s’ouvrir aux autres. Ce qui est un comble pour une personne élevant le fils du démon.

Petite mention spéciale aux dessins qui sont très agréables aux yeux et retransmet comme il se doit ce coté à la fois comique et sérieux de l’œuvre, on ne boude en aucun cas son plaisir a chaque page.

A qui je la conseille ?

Cet œuvre est une œuvre assez ancienne, mais pour autant pas extrêmement connue, ce qui est dommage car elle vaut amplement le coup.

Si vous être friand d’humour potache et que vous souhaitez passer un bon moment a rigolé je vous la conseille vivement. L’histoire n’est pas hyper complexe à suivre, les éléments et intrigues reste pour autant intéressant. Une fois commencé on a tous envie de savoir comment se termine l’intrigue.

Que vous soyez de réel consommateur de manga ou de simplement de curieux, vous pouvez trouver facilement ici une œuvre qui saura vous plaire.

Lien vers les commentaire : Beelzebub

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